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Saint Jean-Marie Vianney



Dernière mise à jour
le 17/02/2022

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Fête 4 août, mémoire obligatoire
Naissance08/05/1786
Mort04/08/1859
Saints contemporains
NomNaissanceMortFonction
saint Pierre Chanel12/07/180328/04/1841
Hommes contemporains
NomNaissanceMortFonction
César Guillaume de Ferrari10/12/1750 22/10/1836 Comte de Ferrari
Claude Marie Alexis de FERRARI de ROMANS04/08/1783 16/02/1819
François Guillaume Hippolyte de FERRARI de ROMANS1782 1858
Hippolyte Ernest de Romans-Ferrari1833 1896 Comte de Ferrari
Hyacinthe Françoise de La FRASSE de SEYNAS1762 1836
Joseph Folch de Cardon1739 23/09/1799 baron de Sadrans
Louis XVI 23/08/1754 21/01/1793 roi de France

Les grandes dates de la vie de saint jean-Marie Vianney

DateÉvénement
8 mai 1786Naissance de Jean-Marie Vianney à Dardilly.
23 huin 1815Jean-Marie est ordonné diacre.
13 août 1815Jean-Marie est ordonné prêtre.
1818Jean-Marie est nommé chapelain à Ars.
1843Gravement malade, il est guéri miraculeusement par sainte Philomène.
1855Jean-Marie Vianney reçoit la légion d'honneur.
4 août 1859Mort de Jean-Marie Vianney.

Résumé de la vie de saint Jean-Marie Vianney

Jean-Marie Vianney naquit le 8 mai 1786 à Dardilly dans la famille de cultivateur constituée par Matthieu Vianney et par sa femme Marie Beluse. La famille comprend six enfants : Catherine, décédée peu après son mariage, Jeanne-Marie morte à 5 ans, François, Jean-Marie, Marguerite dite « Gothon » et François-cadet.

Jeune, il était un enfant pieux qui avait une grande dévotion pour la Vierge-Marie. A quatre ans, il disparut et sa mère le retrouva blotti dans un coin de l’étable, priant avec ferveur.

La révolution éclata alors qu’il avait 8 ans. Elle ferma les églises, renversa les autels et chassa les prêtres au nom d’une liberté de nouvelle espèce.

A sept ans, il dut garder les vaches, l’âne et les brebis de la famille. Il le faisait sans se séparer de sa statue de la Sainte Vierge.

La maison des Vianney était ouverte à tous les malheureux. Ils passaient la nuit soit au fenil soit dans un cellier. Saint Benoît-Joseph Labre fut l’un d’eux.

Il se confessa pour la première fois au pied de la grande horloge, dans la salle commune de la maison natale, et non pas dans l’église du village, et il reçut l’absolution d’un prêtre clandestin. Deux ans plus tard, il fit sa première communion dans une grange, lors d’une messe clandestine, célébrée par un prêtre réfractaire.

A 20 ans, il commença à se préparer au sacerdoce auprès de l’abbé Balley, Curé d’Écully. Il alla en pèlerinage à La Louvesc, sur le tombeau de saint François Régis. Il fut ordonné prêtre par Monseigneur Simon le 13 août 1815 au grand Séminaire de Grenoble, installé alors rue du Vieux Temple, dans l'ancien couvent des Minimes de Grenoble.

Il fut d’abord vicaire de l’abbé Balley à Écully. Après la mort de celui-ci, en 1818, il fut nommé chapelain d'Ars, village de la Dombes qui comptait alors environ deux cents habitants. Ses fidèles l'appelèrent leur curé, bien qu'il n'ait pas ce titre officiellement. Ars, qui n'était alors qu'une simple chapellenie rattachée à la paroisse de Misérieux, ne devint une paroisse qu'en 1821.

Il acheta une maison, y installa deux jeunes filles bénévoles comme directrices : Catherine Lassagne et Benoîte Lardet. Ainsi il créa « La Providence »

A la même époque des bruits étranges commencèrent à troubler, la nuit, le silence de son presbytère. Le diable exprimait à sa manière ses fureurs contre le serviteur de Dieu. Le démon se manifesta d’abord une nuit, par des coups violents frappés à la porte de la cour, puis à celle de la montée d’escalier qui conduisait à la chambre du Curé d’Ars. L’abbé Vianney fut très effrayé, et des hommes courageux vinrent coucher à la cure pour lui prêter main-forte. Une nuit que son tour de faction était venu, André Verchère, le charron du village, s’était installé avec un fusil dans la chambre voisine de celle où couchait le Curé. A minuit, un bruit effroyable se fit entendre à côté de lui. Il lui sembla que les meubles volaient en éclats et que les coups pleuvaient. Il appela au secours, et ce fut l’abbé Vianney qui dut rassurer son gardien.

Après cet événement, le prêtre décida de rester seul, quoi qu’il dût arriver. Épuisé le soir par le travail harassant de la journée, il endura pendant plus de trente ans entre coupée de courtes périodes d’accalmie, les horribles et violentes « singeries » du démon, qu’il appelait le « grappin ».

Souvent, l’esprit mauvais heurtait comme quelqu’un qui veut entrer ; un instant après, sans que la porte se fût ouverte, il était dans la chambre. Il remuait les chaises, il dérangeait les meubles, il appelait parfois M. le Curé d’une voix railleuse : Vianney ! Vianney ! Nous t’aurons bien, toi, nous t’aurons bien ! Il s'en prenait aux meubles, aux rideaux du lit qu’il secouait avec fureur comme s’il avait voulu les arracher (et pourtant, le matin, ces rideaux étaient intacts). Il faisait du bruit dans l’escalier. D’autres fois, il imitait le piétinement sourd d’un grand troupeau de moutons qui aurait passé dans le grenier, au-dessus de la tête de l’abbé Vianney. Si bien que le pauvre prêtre, le matin, n’avait pu prendre de sommeil ni se reposer. Jean-Marie Vianney dit un jour : « Cette nuit, quand j’étais sur le point de m’endormir, mon grappin s’est mis à faire du bruit comme quelqu’un qui relie un tonneau avec des cercles de fer ! » Mais tout cela fut vain. En effet, si la colère du démon put empêcher le Curé d’Ars de dormir, elle ne pouvait plus l’effrayer ni le décourager. Quand les manifestations se faisaient entendre, il faisait un signe de croix et se mettait à prier. C’était une arme souveraine et victorieuse.

D’ailleurs, jamais la fureur de l’Esprit Malin ne se manifestait davantage que la veille des jours où de grands pécheurs allaient venir à Ars : « les gros poissons », comme disait M. Vianney. Le Curé d’Ars passait alors de fort mauvaises nuits mais le matin il avait encore le courage de dire en riant à ses amis : « Le grappin est en colère et c’est bon signe ! Il va nous venir de l’argent et des pécheurs »

Certaines années cent à cent-vingt milles pèlerins venaient rencontrer le Prêtre. Le sous-préfet de Trévoux, près d’Ars, déclara que : « deux voitures-omnibus faisaient chaque jour le voyage de Lyon à Ars. Deux autres correspondaient chacune deux fois par jour avec le chemin de fer de Paris à Lyon ; une cinquième voiture, qui faisait le service de Villars à Villefranche, passait et stationnait au lieu du pèlerinage. »

Au moment de la grande affluence des pèlerins, le Curé d’Ars se levait parfois avant minuit. Les pénitentes l’attendaient autour de l’église. Il arrivait, s’éclairant de sa lanterne, déjà revêtu du surplis et de l’étole, et il ouvrait la porte de l’église. Immédiatement, les femmes, auxquelles cette heure était réservée, se précipitaient vers son confessionnal. Un service d’ordre devait être établi pour empêcher les bousculades.

En 1843, il fut si malade que le docteur crut son état désespéré. Trois autres médecins se rendirent à l’appel du premier, pour sauver le prêtre vénéré. Et bien que près de l’agonie, Jean-Marie Vianney trouva le moyen de faire de l’esprit. En voyant la Faculté autour de son lit, il dit en riant :
« Je soutiens actuellement un grand combat. »
« Et contre qui donc, Monsieur le Curé ? »
« Contre quatre médecins. S’il en vient un cinquième, je suis mort. »

Il finit par guérir de ce terrible mal, après de ferventes prières à sa « chère petite sainte Philomène » : une vierge et martyre de la première Église, dont l’abbé Vianney possédait une relique. Sainte Philomène joua un grand rôle dans la vie du Curé d’Ars. Il l’invoquait perpétuellement, lui confiait les malades et les pécheurs, lui vouait une véritable « amitié mystique » et lui attribuait tous ses miracles.

Il mourut le 4 août 1859.

Audience générale de Benoît XVI du 5 août 2009

Chers frères et sœurs,

Dans la catéchèse d'aujourd'hui, je voudrais reparcourir brièvement l'existence du saint curé d'Ars en soulignant certains traits de celle-ci, qui peuvent servir d'exemple aux prêtres de notre époque, assurément différente de celle où il vécut, mais marquée, sous de nombreux aspects, par les mêmes défis humains et spirituels fondamentaux. C'est précisément hier que l'on fêtait les cent cinquante ans de sa naissance au ciel : il était en effet deux heures du matin le 4 août 1859, lorsque saint Jean Baptiste Marie Vianney, au terme de son existence terrestre, alla à la rencontre du Père céleste pour recevoir en héritage le royaume préparé depuis la création du monde pour ceux qui suivent fidèlement ses enseignements (cf. Mt 25, 34). Quelle grande fête il dut y avoir au Paradis pour l'arrivée d'un pasteur si zélé ! Quel accueil doit lui avoir réservé la multitude des fils réconciliés avec le Père, grâce à son œuvre de curé et de confesseur ! J'ai voulu saisir l'occasion de cet anniversaire pour proclamer l'Année sacerdotale qui, comme on le sait, a pour thème: Fidélité du Christ, fidélité du prêtre. C'est de la sainteté que dépend la crédibilité du témoignage et, en définitive, l'efficacité même de la mission de chaque prêtre.

Jean-Marie Vianney naquit dans le petit village de Dardilly le 8 mai 1786, dans une famille de paysans, pauvre en biens matériels, mais riche d'humanité et de foi. Baptisé, comme le voulait le bon usage à l'époque, le jour même de sa naissance, il consacra les années de l'enfance et de l'adolescence aux travaux dans les champs et à paître les animaux, si bien qu'à l'âge de dix-sept ans, il était encore analphabète. Mais il connaissait par cœur les prières que lui avait enseignées sa pieuse mère et il se nourrissait du sentiment religieux que l'on respirait chez lui. Les biographes racontent que, dès sa prime jeunesse, il essaya de se conformer à la divine volonté même dans les tâches les plus humbles. Il nourrissait dans son âme le désir de devenir prêtre, mais il ne lui fut pas facile de le satisfaire. Il parvint en effet à l'ordination sacerdotale après de nombreuses adversités et incompréhensions, grâce à l'aide de sages prêtres, qui ne s'arrêtèrent pas à considérer ses limites humaines, mais surent regarder au-delà, devinant l'horizon de sainteté qui se profilait chez ce jeune homme véritablement singulier. Ainsi, le 23 juin 1815, il fut ordonné diacre et le 13 août suivant, prêtre. Enfin, à l'âge de 29 ans, après de nombreuses incertitudes, un certain nombre d'échecs et beaucoup de larmes, il put monter sur l'autel du Seigneur et réaliser le rêve de sa vie.

Le saint curé d'Ars manifesta toujours une très haute considération du don reçu. Il affirmait: « Oh! Quelle grande chose que le sacerdoce ! On ne le comprendra bien qu'une fois au Ciel. Si on le comprenait sur la terre, on mourrait, non d'effroi mais d'amour ! » (Abbé Monnin, Esprit du Curé d'Ars, p. 113). En outre, dans son enfance, il avait confié à sa mère : « Si j'étais prêtre, je voudrais conquérir beaucoup d'âmes » (Abbé Monnin, Procès de l'ordinaire, p. 1064). Et il en fut ainsi. Dans le service pastoral, aussi simple qu'extraordinairement fécond, ce curé anonyme d'un village isolé du sud de la France parvint si bien à s'identifier à son ministère, qu'il devint, également de manière visible et universellement reconnaissable, alter Christus, image du Bon Pasteur, qui à la différence du mercenaire, donne la vie pour ses brebis (cf. Jn 10, 11). A l'exemple du Bon Pasteur, il a donné la vie au cours des décennies de son service sacerdotal. Son existence fut une catéchèse vivante, qui trouvait une efficacité toute particulière lorsque les personnes le voyaient célébrer la Messe, s'arrêter en adoration devant le tabernacle ou passer de longues heures dans le confessionnal.

Au centre de toute sa vie, il y avait donc l'Eucharistie, qu'il célébrait et adorait avec dévotion et respect. Une autre caractéristique fondamentale de cette extraordinaire figure sacerdotale, était le ministère assidu des confessions. Il reconnaissait dans la pratique du sacrement de la pénitence l'accomplissement logique et naturel de l'apostolat sacerdotal, en obéissance au mandat du Christ : « Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis, ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus » (cf. Jn 20, 23). Saint Jean-Marie Vianney se distingua donc comme un confesseur et maître spirituel excellent et inlassable. En passant « d'un même mouvement intérieur, de l'autel au confessionnal », où il passait une grande partie de la journée, il cherchait par tous les moyens, par la prédication et par le conseil persuasif, à faire redécouvrir aux paroissiens la signification et la beauté de la pénitence sacramentelle, en la montrant comme une exigence intime de la Présence eucharistique (cf. Lettre aux prêtres pour l'Année sacerdotale).

Les méthodes pastorales de saint Jean-Marie Vianney pourraient apparaître peu adaptées aux conditions sociales et culturelles actuelles. Comment en effet un prêtre d'aujourd'hui pourrait-il l'imiter, dans un monde qui a tant changé ? S'il est vrai que les temps changent et que de nombreux charismes sont typiques de la personne, et donc inimitables, il y a toutefois un style de vie et un élan de fond que nous sommes tous appelés à cultiver. A bien y regarder, ce qui a rendu saint le curé d'Ars a été son humble fidélité à la mission à laquelle Dieu l'avait appelé ; cela a été son abandon constant, empli de confiance, entre les mains de la Providence divine. Il a réussi à toucher le cœur des personnes non en vertu de ses dons humains, ni en s'appuyant exclusivement sur un effort, même louable, de la volonté, il a conquis les âmes, même les plus réfractaires, en leur communiquant ce qu'il vivait de manière intime, à savoir son amitié avec le Christ. Il fut « amoureux » du Christ, et le vrai secret de son succès pastoral a été l'amour qu'il nourrissait pour le Mystère eucharistique, annoncé, célébré et vécu, qui est devenu amour pour le troupeau du Christ, les chrétiens et pour toutes les personnes qui cherchent Dieu. Son témoignage nous rappelle, chers frères et sœurs, que pour chaque baptisé, et plus encore pour le prêtre, l'Eucharistie « n'est pas simplement un événement avec deux protagonistes, un dialogue entre Dieu et moi. La Communion eucharistique tend à une transformation totale de notre propre vie. Elle ouvre avec force le moi tout entier de l'homme et crée un nouveau nous » (Joseph Ratzinger, La Communion dans l'Eglise).

Alors, loin de réduire la figure de saint Jean-Marie Vianney à un exemple, même admirable, de la spiritualité dévotionnelle du XIXe siècle, il est nécessaire au contraire de saisir la force prophétique qui distingue sa personnalité humaine et sacerdotale d'une très grande actualité. Dans la France post-révolutionnaire qui faisait l'expérience d'une sorte de « dictature du rationalisme » visant à effacer la présence même des prêtres et de l'Eglise dans la société, il vécut, d'abord - pendant sa jeunesse - une clandestinité héroïque en parcourant des kilomètres dans la nuit pour participer à la Messe. Puis - comme prêtre - il se distingua par une créativité pastorale singulière et féconde, en mesure de montrer que le rationalisme, qui régnait alors sans partage, était en réalité loin de satisfaire les authentiques besoins de l'homme et qui, en définitive, n'était pas vivable.

Chers frères et sœurs, à 150 ans de la mort du saint curé d'Ars, les défis de la société d'aujourd'hui ne sont pas moins difficiles, ils sont même devenus peut-être plus complexes. Si à l'époque régnait la « dictature du rationalisme », à l'époque actuelle, on note dans de nombreux milieux, une sorte de « dictature du relativisme ». Elles apparaissent toutes deux comme des réponses inadaptées au juste besoin de l'homme d'utiliser pleinement sa propre raison comme élément distinctif et constitutif de son identité. Le rationalisme fut inadapté parce qu'il ne tint pas compte des limites humaines et prétendit élever la seule raison comme mesure de toute chose, en la transformant en déesse : le relativisme contemporain mortifie la raison, parce que, de fait, il en vient à affirmer que l'être humain ne peut rien connaître avec certitude au-delà du domaine scientifique positif. Mais aujourd'hui, comme alors, l'homme « assoiffé de signification et d'accomplissement » va à la recherche constante de réponses exhaustives aux questions de fond qu'il ne cesse de se poser.

Les Pères du Concile œcuménique Vatican II avaient bien présents à l'esprit cette « soif de vérité » qui brûle dans le cœur de tout homme, lorsqu'ils affirmèrent que c'est aux prêtres, « comme éducateurs de la foi », qu'il revient de former « une authentique communauté chrétienne » capable de « frayer la route à tous les hommes vers le Christ » et d'exercer « une véritable maternité » à leur égard, en indiquant ou en facilitant à celui qui ne croit pas « un chemin vers le Christ et son Eglise » et « pour réveiller les fidèles, les nourrir, leur donner des forces pour le combat spirituel » (cf. Presbyterorum ordinis, n. 6). L'enseignement que continue de nous transmettre le saint curé d'Ars à cet égard est que, à la base de cet engagement pastoral, le prêtre doit placer une union personnelle intime avec le Christ, qu'il faut cultiver et accroître jour après jour. C'est seulement s'il est amoureux du Christ que le prêtre pourra enseigner à tous cette union, cette amitié intime avec le divin Maître, qu'il pourra toucher les cœurs des personnes et les ouvrir à l'amour miséricordieux du Seigneur. C'est seulement ainsi, par conséquent, qu'il pourra transmettre enthousiasme et vitalité spirituelle aux communautés que le Seigneur lui confie. Prions pour que, par l'intercession de saint Jean-Marie Vianney, Dieu fasse don à son Eglise de saints prêtres, et pour que croisse chez les fidèles le désir de soutenir et d'aider leur ministère. Confions ces intentions à Marie, que nous invoquons précisément aujourd'hui comme Vierge des Neiges.

Sources
  • Nominis
  • Le CURÉ d'ARS Vie de Jean-Baptiste-Marie Vianney par l'Abbé Alfre Monnin
  • La belle histoire du Curé d’Ars par Michel de SAINT PIERRE