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Saint Benoît-Joseph Labre



Dernière mise à jour
le 17/02/2022

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Fête 16 avril, fête locale
Naissance26/03/1748
Mort16/04/1783
Hommes contemporains
NomNaissanceMortFonction
Claude César de Ferrrari1684 1753 Comte de Ferrari
Jacques-Gaspard Folch de Cardon 06/08/1757 baron de Sadrans
seigneur de la Roche
Benoîte Bellet14/03/1760 vers l’an 1758
Marie Marguerite Gertrude CHARRIER de La ROCHE1730 1766
Claudine de Rivérieult1689 1774
Louis XV 15/02/1710 10/05/1774 roi de France
Etienne Lambert de Ferrari14/07/1714 19/10/1776 Comte de Ferrari
Jean Folch de Cardon 23/12/1776 baron de Sadrans
Louis XVI 23/08/1754 21/01/1793 roi de France
Joseph Folch de Cardon1739 23/09/1799 baron de Sadrans
César Guillaume de Ferrari10/12/1750 22/10/1836 Comte de Ferrari
Hyacinthe Françoise de La FRASSE de SEYNAS1762 1836
François Guillaume Hippolyte de FERRARI de ROMANS1782 1858

Benoît-Joseph est l'aîné d'une famille de quinze enfants d'un laboureur d'Amettes dans le nord de la France. Il passa sa jeunesse dans les champs avec son père et ses frères mai rêva d'être moine pour ne vivre que de Dieu.

A 19 ans, il se présentq dans plusieurs monastères de chartreux. L'un ne prenait pas de novices à cause d'un incendie récent. Dans l'autre, on le trouva trop jeune. Admis à la chartreuse de Montreuil-sur-Mer, il ne fut pas gardé à cause de sa santé trop fragile. A pied, il se rendit à la Grande-Trappe de Soligny : il fut encore considéré comme trop jeune. Il revint à Montreuil. La Grande Trappe de Sept-Fons ne l'accepta pas non plus et le Père Abbé lui dit: « Dieu vous veut ailleurs. »

Suite à cela, il vécut donc l'errance et le pèlerinage perpétuel. Il ne chercha plus à se fixer. Son monastère fut la route, son seul compagnon de prière fut Dieu seul. En sept ans, il parcourut près de 30.000 kilomètres d'un sanctuaire à l'autre, en Espagne, en Suisse, en Allemagne et jusqu'en Pologne, vivant dans le plus extrême dénuement, partageant avec les pauvres les soupes populaires et les humiliations, toujours en oraison et toujours patient. Les prêtres qui le confessèrent furent émerveillés par sa vie mystique et son humilité. Mais son lieu de prédilection, ce fut Rome où il passa ses journées en prière dans les églises, logeant avec tant d'autres pauvres dans les ruines du Colisée, distribuant à de plus pauvres ce qu'on lui donnait. Dans les rues, les gamins se moquaient de lui. Il les entendait et rendait grâces à Dieu. Le mercredi saint 1783, il fut ramassé mourant sur les marches d'une église. Dès sa mort connue, les gamins et le peuple de Rome allèrent par les rues de Rome en criant: « Le saint est mort! ». Les miracles se multiplièrent sur son tombeau. Bénéficiant ainsi d'un culte précoce et populaire, il fut un défi au matérialisme d'une société vouée à l'argent.

Il est le saint patron des sans-domicile fixe, des pauvres et des exclus.

Béatifié par Pie IX en 1860, il fut canonisé par Léon XIII le 8 décembre 1883.

L'association Saint Benoît Labre dit qu'il « n'est jamais allé en Pologne. Le pays le plus au nord qu'il aurait visité est la Hollande, mais nous n'avons pas de preuve fiable.&nbps;»

Paul Verlaine écivit dans ses Œuvres complètes à la page 449 : « Saint Benoît-Joseph Labre, la seule gloire française du XVIIIe siècle, mais quelle gloire ! »

SourcesNominis