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Saint Hilaire de Poitiers



Dernière mise à jour
le 17/02/2022

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saint Hilaire de Poitiers367évêque de Poitiers
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saint Jérôme347420docteur de l’Église
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Hommes contemporains
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Athanaric 21/01/381 roi wisigoth

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Résumé de la vie de saint Hilaire de Poitiers

Né dans une noble et riche famille païenne d'Aquitaine, ce jeune homme était doué pour les études, mais la question du sens de la vie le tourmentait. Où se trouve le bonheur pour l'homme ? A quoi sert d'exister si l'on doit mourir ? Y a-t-il un dieu ? Déçu dans ses lectures, il découvrit un jour ce passage de la Bible « Je suis celui qui est » et s'enthousiasma. Mais la mort restait une idée insupportable. Il trouva le plein rassasiement de sa faim spirituelle dans l'Évangile de saint Jean, l'évangile de l'Incarnation et de la Résurrection. A trente ans, il demanda le baptême. Son envergure le désigna à l'attention des fidèles. Il fut élu évêque de Poitiers, rencontra saint Athanase d'Alexandrie, alors en exil en Gaule à cause de l'hérésie arienne. Combattant à son tour cette hérésie, il fut exilé en Phrygie(1) et découvrit la théologie grecque. De retour en Gaule, il fit triompher à la fois l'orthodoxie et la paix religieuse. En accueillant saint Martin, pour fonder le monastère de Ligugé, il favorisa l'instauration du monachisme en Gaule. Dans son magistral "Traité sur la Trinité", il a le premier fait entrer, dans la langue latine, les subtilités et les délicatesse de la langue grecque. De tous les Pères Latins, il fut celui dont la pensée est la plus proche des Pères Grecs.

Hilaire fut, au milieu du IVe siècle, le premier évêque de Poitiers connu avec certitude et l'un des grands auteurs chrétiens. Exilé pour avoir défendu la foi trinitaire dans une Gaule acquise à l'arianisme, il rédigea son ouvrage le plus connu, le De Trinitate, et revint d'Orient pour finir ses jours à Poitiers en 367 ou 368.

BENOÎT XVI : AUDIENCE GÉNÉRALE Mercredi 10 octobre 2007

Saint Hilaire de Poitiers

Chers frères et sœurs,

Aujourd'hui, je voudrais parler d'un grand Père de l'Eglise d'Occident, saint Hilaire de Poitiers, l'une des grandes figures d'Evêques qui ont marqué le IV siècle. Au cours de la confrontation avec les ariens, qui considéraient le Fils de Dieu Jésus comme une créature, certes éminente, mais toutefois uniquement comme une créature, Hilaire a consacré toute sa vie à la défense de la foi dans la divinité de Jésus Christ, Fils de Dieu et Dieu comme le Père, qui l'a engendré de toute éternité.

Nous ne disposons pas d'informations certaines sur la plus grande partie de la vie d'Hilaire. Les sources antiques disent qu'il naquit à Poitiers, probablement vers l'année 310. Issu d'une famille aisée, il reçut une solide formation littéraire, bien évidente dans ses écrits. Il ne semble pas qu'il ait grandi dans un milieu chrétien. Lui-même nous parle d'un chemin de recherche de la vérité, qui le conduisit peu à peu à la reconnaissance de Dieu créateur et du Dieu incarné, mort pour nous donner la vie éternelle. Baptisé vers 345, il fut élu Evêque de sa ville natale autour de 353-354.3 Au cours des années suivantes, Hilaire écrivit sa première œuvre, le Commentaire à l'Evangile de Matthieu. Il s'agit du plus ancien commentaire en langue latine qui nous soit parvenu de cet Evangile. En 356, Hilaire assiste comme Evêque au Synode de Béziers, dans le sud de la France, le "synode des faux Apôtres", comme il l'appelle lui-même, car la réunion fut dominée par des Evêques philo-ariens, qui niaient la divinité de Jésus Christ. Ces "faux apôtres" demandèrent à l'empereur Constance la condamnation à l'exil de l'Evêque de Poitiers. Hilaire fut ainsi obligé de quitter la Gaule au cours de l'été 356.

Exilé en Phrygie, dans l'actuelle Turquie, Hilaire se trouva au contact d'un milieu religieux totalement dominé par l'arianisme. Là aussi, sa sollicitude de pasteur le poussa à travailler sans relâche pour le rétablissement de l'unité de l'Eglise, sur la base de la juste foi, formulée par le Concile de Nicée. C'est dans ce but qu'il commença la rédaction de son œuvre dogmatique la plus importante et la plus connue : le De Trinitate (Sur la Trinité). Dans celle-ci, Hilaire expose son chemin personnel vers la connaissance de Dieu, et se préoccupe de montrer que l'Ecriture atteste clairement la divinité du Fils et son égalité avec le Père, non seulement dans le Nouveau Testament, mais également dans un grand nombre de pages de l'Ancien Testament, dans lequel apparaît déjà le mystère du Christ. Face aux ariens, il insiste sur la vérité des noms de Père et de Fils et développe toute sa théologie trinitaire à partir de la formule du Baptême qui nous a été donnée par le Seigneur lui-même : "Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit".

Le Père et le Fils sont de la même nature. Et si certains passages du Nouveau Testament pourraient faire penser que le Fils est inférieur au Père, Hilaire offre des règles précises pour éviter des interprétations erronées : certains textes de l'Ecriture parlent de Jésus comme de Dieu, d'autres mettent, en revanche, en évidence son humanité. Certains se réfèrent à Lui dans sa préexistence auprès du Père ; d'autres prennent en considération l'état d'abaissement (kenosi), sa descente jusqu'à la mort; d'autres, enfin, le contemplent dans la gloire de la résurrection. Au cours des années de son exil, il écrivit également le Livre des Synodes, dans lequel il reproduit et commente pour ses confrères Evêques de Gaule les confessions de foi et d'autres documents des synodes réunis en Orient autour de la moitié du IV siècle. Toujours ferme dans son opposition aux ariens radicaux, saint Hilaire montre un esprit conciliant à l'égard de ceux qui acceptaient de confesser que le Fils était ressemblant au Père dans son essence, naturellement en cherchant à les conduire vers la plénitude de la foi de Nicée, selon laquelle il n'y a pas seulement une ressemblance, mais une véritable égalité du Père et du Fils dans la divinité. Cela aussi me semble caractéristique : l'esprit de conciliation qui cherche à comprendre ceux qui n'y sont pas encore arrivés et qui les aide, avec une grande intelligence théologique, à parvenir à la plénitude de la foi, dans la divinité véritable du Seigneur Jésus Christ.

En 360 ou en 361, Hilaire put finalement revenir dans sa patrie après son exil, et il reprit immédiatement l'activité pastorale dans son Eglise, mais l'influence de son magistère s'étendit de fait bien au-delà des frontières de celle-ci. Un synode tenu à Paris en 360 ou en 361 reprend le langage du Concile de Nicée. Certains auteurs antiques pensent que ce tournant anti-arien de l'épiscopat de la Gaule a été en grande partie dû à la fermeté et à la mansuétude de l'Evêque de Poitiers. el était précisément son don : conjuguer la fermeté dans la foi et la douceur dans les relations interpersonnelles. Au cours des dernières années de sa vie, il rédigea encore les Traités sur les Psaumes, un commentaire de cinquante-huit Psaumes, interprétés selon le principe souligné dans l'introduction de l'œuvre : "Il ne fait aucun doute que toutes les choses qui se disent dans les Psaumes doivent être comprises selon l'annonce évangélique, de façon à ce que, quelle que soit la voix avec laquelle l'esprit prophétique a parlé, tout soit cependant rattaché à la connaissance de la venue de Notre Seigneur Jésus Christ, incarnation, passion et royaume, et à la gloire et puissance de notre résurrection" (Instructio Psalmorum 5). Il voit dans tous les psaumes cette compréhension du mystère du Christ et de son Corps, qui est l'Eglise. En diverses occasions, Hilaire rencontra saint Martin: précisément près de Poitiers, le futur Evêque de Tours fonda un monastère, qui existe encore aujourd'hui. Hilaire mourut en 367. Sa mémoire liturgique est célébrée le 13 janvier. En 1851, le bienheureux Pie IX le proclama Docteur de l'Eglise.

Pour résumer l'essentiel de sa doctrine, je voudrais dire qu'Hilaire trouve le point de départ de sa réflexion théologique dans la foi baptismale. Dans le De Trinitate, Hilaire écrit : Jésus "a commandé de baptiser au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit (cf. Mt 28, 19), c'est-à-dire dans la confession de l'Auteur, du Fils unique et du Don. Il n'y a qu'un seul Auteur de toutes les choses, car Dieu le Père est un seul, dont tout procède. Et Notre Seigneur Jésus Christ est un seul, à travers lequel tout fut fait (1 Co 8, 6), et l'Esprit est un seul (Ep 4, 4), don en tous... En rien on ne pourra trouver qu'il manque quelque chose à une plénitude aussi grande, dans laquelle convergent dans le Père, dans le Fils et dans le Saint-Esprit l'immensité de l'Eternel, la révélation dans l'Image, la joie dans le Don" (De Trinitate 2, 1). Dieu le Père, étant entièrement amour, est capable de communiquer en plénitude sa divinité au Fils. Je trouve particulièrement belle la formule suivante de saint Hilaire : "Dieu ne sait rien être d'autre qu'amour, il ne sait rien être d'autre que le Père. Et celui qui l'aime n'est pas envieux, et celui qui est le Père l'est dans sa totalité. Ce nom n'admet pas de compromis, comme si Dieu pouvait être le Père sur certains aspects, mais ne l'était pas sur d'autres" (ibid. 9, 61).

C'est pourquoi, le Fils est pleinement Dieu sans aucun manque ni diminution : "Celui qui vient de la perfection est parfait, car celui qui a tout, lui a tout donné" (ibid. 2, 8). Ce n'est que dans le Christ, Fils de Dieu et Fils de l'homme, que l'humanité trouve son salut. En assumant la nature humaine, Il a uni chaque homme à lui, "il s'est fait notre chair à tous" (Tractatus in Psalmos 54, 9); "il a assumé en lui la nature de toute chair, et au moyen de celle-ci il est devenu la vraie vie, il possède en lui les racines de chaque sarment" (ibid. 51, 16). C'est précisément pour cette raison que le chemin vers le Christ est ouvert à tous, - car il a attiré chacun dans sa nature d'homme - même si la conversion personnelle est toujours demandée: "A travers la relation avec sa chair, l'accès au Christ est ouvert à tous, à condition qu'ils se dépouillent du vieil homme (cf. Ep 4, 22) et qu'ils le clouent sur sa croix (cf. Col 2, 14); à condition qu'ils abandonnent les oeuvres de jadis et qu'ils se convertissent, pour être ensevelis avec lui dans son baptême, en vue de la vie (cf. Col 1, 12; Rm 6, 4)" (ibid. 91, 9).

La fidélité à Dieu est un don de sa grâce. C'est pourquoi saint Hilaire demande, à la fin de son Traité sur la Trinité, de pouvoir rester toujours fidèle à la foi du baptême. C'est une caractéristique de ce livre : la réflexion se transforme en prière et la prière redevient réflexion. Tout le livre est un dialogue avec Dieu. Je voudrais conclure la catéchèse d'aujourd'hui par l'une de ces prières, qui devient ainsi également notre prière : "Fais, ô Seigneur - récite saint Hilaire de manière inspirée - que je reste toujours fidèle à ce que j'ai professé dans le symbole de ma régénération, lorsque j'ai été baptisé dans le Père, dans le Fils et dans l'Esprit Saint. Fais que je t'adore, notre Père, et en même temps que toi, que j'adore ton Fils; fais que je mérite ton Esprit Saint, qui procède de toi à travers ton Fils unique... Amen" (De Trinitate 12, 57).

A partir de la légende dorée rédigée en latin entre 1261 et 1266 par Jacques de Voragine, dominicain et archevêque de Gênes.

Hilaire vient d'hilarité, parce qu'il servit Dieu avec un coeur plein de joie. Ou bien Hilaire vient de altus, haut, élevé, et arès vertu, parce qu'il fut élevé en science et en vertu, durant sa vie. Hilaire viendrait encore de hylè, qui veut dire matière primordiale, qui fut obscure, et en effet, dans ses oeuvres, il y a grande obscurité et profondeur.

Hilaire, évêque de Poitiers, originaire du pays d'Aquitaine, brilla, comme Lucifer, entre les astres. Tout d'abord il fut marié et eut une fille ; mais il menait la vie d'un moine sous des habits laïcs. Il était avancé en âge et en science, quand il fut élu évêque. Or, comme le bienheureux Hilaire préservait, non seulement sa ville, mais toute la France, contre les hérétiques, à la suggestion de deux évêques qui s'étaient laissé gâter par l’hérésie, il fut relégué en exil, avec saint Eusèbe, évêque de Verceil, par l’empereur fauteur des hérétiques. Enfin, comme l’arianisme jetait partout des racines, et que liberté avait été donnée par l’empereur aux évêques, de se réunir et de discuter sur les vérités de la foi, saint Hilaire étant venu, à la requête des susdits évêques qui ne pouvaient supporter son éloquence, il fut forcé de revenir à Poitiers.

Or, ayant abordé à l'île de Gallinarie(2), qui était pleine de serpents, dès son arrivée, il mit par son regard, ces reptiles en fuite : il planta un pieu au milieu de l’île, et ils ne purent le franchir, comme si cette partie d'île eût été une mer et non la terre. A Poitiers, par ses prières, il rendit la vie à un enfant mort sans baptême. En effet il resta prosterné sur la poussière jusqu'à l’instant où l’un et l’autre se levèrent, le vieillard de sa prière et l’enfant des bras de la mort. Apia, sa fille, voulant se marier, Hilaire, son père, l’instruisit et l’affermit dans le dessein de sauvegarder sa virginité. Au moment où il la vit bien résolue, craignant qu'elle ne variât dans sa conduite, il pria le Seigneur avec grande instance de la retirer à lui de la vie de ce monde : et il en fut ainsi, car peu de jours après, elle trépassa dans le Seigneur.

Il l’ensevelit de ses propres mains ; en voyant cela, la mère d'Apia pria l’évêque de lui obtenir ce qu'il avait obtenu pour sa fille, il le fit encore, car, par sa prière, il l’envoya par avance dans le royaume du ciel.

En ce temps-là, le pape Léon, corrompu par la perfidie des hérétiques, convoqua un concile de tous les évêques, moins saint Hilaire qui y vint pourtant. Quand il fut entré, le pape lui dit: « Vous êtes Hilaire, Gaulois »
Hilaire répondit ;« Je ne suis pas Gaulois, mais de la Gaule; c'est-à-dire je ne suis pas né dans la Gaule, mais je suis évêque dans la Gaule »

Le pape reprit : « Eh bien ! si vous êtes Hilaire de la Gaule, je suis, moi, Léon, le juge et l’apostolique du siège de Rome »
Hilaire dit: « Quand bien même vous seriez Léon, vous n'êtes pas le lion de la tribu de Juda, et si vous siégez en qualité de juge, ce n'est. pas sur le siège de la majesté(3) »
Alors le pape se leva plein d'indignation en disant : « Attendez un instant, je vais rentrer et je vous dirai ce que vous méritez »
Hilaire reprit : « Si vous ne rentrez pas, qui me répondra à votre place ? »
Le pape dit: « Je vais rentrer aussitôt, et j'humilierai ton orgueil »
Puis étant allé où les besoins de la nature l’appelaient, il fut attaqué de la dyssenterie et il mourut misérablement en rejetant tous ses intestins. Pendant ce temps, Hilaire voyant que personne ne se levait pour lui faire place, s'assit avec calme et patience par terre en disant les mots du Psautier : Domini est terra, « la terre est au Seigneur, » et tout aussitôt, par la permission de Dieu, la terre sur laquelle il était assis s'exhaussa jusqu'à ce qu'il eût été aussi haut placé que les autres évêques.

Quand on eut connu la mort misérable du pape, Hilaire se leva et confirma tous les évêques dans la foi catholique, et il les renvoya pleins de fermeté en leur pays. Mais ce miracle touchant la mort du pape Léon est douteux, car l’Histoire ecclésiastique et l’Histoire tripartite n'en font pas mention : d'ailleurs la chronique ne place pas un pape de ce nom à cette époque ; de plus saint Jérôme dit que la sainte Eglise Romaine est toujours restée immaculée et restera toujours sans être souillée par un hérétique.

On pourrait cependant dire qu'il y a eu alors un pape de ce nom, mais qu'il n'a pas été canoniquement élu, et qu'il était tyranniquement intrus; ou même que c'était le pape Libère, fauteur de l’hérétique Constantin, qu'on aurait appelé Léon. Enfin après avoir fait une multitude de miracles, saint Hilaire, se sentant affaibli et sachant que sa mort était prochaine, appela auprès de lui le prêtre Léonce qu'il chérissait tendrement, et vers le déclin du jour, il le pria de sortir, en lui recommandant, s'il entendait quelque chose, de l’en instruire. Celui-ci obéit et revint annoncer qu'il avait entendu des cris tumultueux dans la ville. Comme Léonce veillait en attendant son dernier soupir, à minuit Hilaire lui commanda encore de sortir et de lui rapporter ce qu'il entendrait. Ayant dit qu'il n'avait rien entendu, tout à coup une clarté extraordinaire, telle que le prêtre ne la pouvait supporter, éclata auprès d'Hilaire, et comme elle s'affaiblissait insensiblement, le saint rendit l’esprit au Seigneur. Il fleurit vers l’an 360, sous Constantin.

La fête de ce saint tombe à l’octave de l’Epiphanie. Deux marchands possédaient en, commun une certaine quantité de cire : l’un d'eux avait offert sa part à l’autel de saint Hilaire, l’autre ne voulant pas, offrir la sienne. Aussitôt la cire se partagea : une moitié resta au saint et l’autre revint à celui qui l’avait refusée.

Sources
  • Nominis

Notes

(1) d'où est originaire Sainte Florence qu'il avait convertie et qui le suivit à son retour. Retour

(2) Isolotta d'Arbenga, petite île de la mer de Gênes. Retour

(3) Jean Béleth rapporte ce propos dans son Rationale divinorum officiorum, ch. CXXII. Retour