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Concile de Bordeaux ou de Burdigalense en 384



Dernière mise à jour
le 17/02/2022

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Saints contemporains
NomNaissanceMortFonction
saint Damase I384pape (37e)
saint Optat de Milev384
saint Allyre, Illidius385évêque de Clermont (4e)
saint Euloge387
saint Cyrille de Jérusalem387docteur de l’Église
sainte Monique387
saint Valérien d’Aquilée388évêque d’Aquilée
saint Basile le Grand25/01/390docteur de l’Église
saint Viateurvers l’an 390
saint Just de Lyon02/09/390évêque de Lyon (13e)
saint Pierre de Sébaste391
saint Grégoire de Nysse394
saint Amphiloquevers l’an 394
saint Jean Colobos, Jean de Lyopolys, Jean l’obéissant394
saint Honorat (évêque de Verceil)397évêque de Verceil
saint Martin de Tours316397évêque de Tours (3e)
saint Philastre397évêque de Brescia
saint Ambroise de Milan33904/04/397docteur de l’Église
évêque de Milan
saint Julien de Lescar400évêque de Lescar
saint Eusèbevers l’an 400évêque de Bologne
saint Fortunatvers l’an 400
saint Épiphane402évêque de Chypre
saint Sulpice Sévère363410
saint Jérôme347420docteur de l’Église
père de l’Église
archevêque de Milan
saint Augustin13/11/35428/08/430docteur de l’Église
évêque d’Hippone
saint Paulin de Nole353431évêque de Nole

Ce concile s’est tenu contre les priscillianistes, par ordre de l’empereur Maxime. On n’a de ce concile que ce que Sulpice-Severe et la chronique de saint Prosper nous en ont conservé.

Instance et Priscillien y furent amenés. Le premier se justifia si peu, que le concile le déclara indigne de l’épiscopat. Priscillien, craignant d’être traité de la même manière, osa appeler du concile à l’empereur, pour éviter de répondre devant les évêques. Constantin, dit M. de Tillemont, avait regardé autrefois avec indignation un appel semblable à celui-là de la part des donatistes. Néanmoins, les prélats du concile de Bordeaux eurent la faiblesse d’y déférer, alors qu’ils auraient dû prononcer contre Priscillien, malgré son opposition ou s’ils étaient suspects, ils auraient dû réserver la cause à d’autres prélats. C’est le raisonnement de Sulpice-Severe. Priscillien et ceux qui étaient accusés furent donc conduits à l’empereur Maxime qui était à Trêves, suivis d’Idace et d’Ithace leurs accusateurs, dont l’ardeur à poursuivre les hérétiques eût été louable si le désir de vaincre ne les eût portés jusqu’à l’excès, en s’engageant dans une affaire qui alla à répandre le sang des accusés. Car l’empereur Maxime, à la réquisition d’ithace, et contre la promesse faite à saint Martin, condamna à mort Priscillien, avec quelques-uns de ses sectateurs.

Ce grand saint avait pressé lthace de se désister de son accusation et le reprit fortement. Dans la suite, il ne voulut pas communiquer avec les ithaciens. Saint Ambroise, le pape saint Syrice, et le concile de Turin de l’an 398, condamnèrent les ithaciens, ne pouvant approuver que des évêques fissent mourir des hérétiques. Saint Ambroise soutint par ces écrits l’éloignement qu’il avait pour la cruauté des ithaciens, et la condamnation irrégulière des priscillianistes.

SourcesDictionnaire des conciles par L’ABBÉ FILSJEAN, CHANOINE DE LA CATHÉDRALE DE SAINT-CLAUDE (1835).

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