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Saint Avit (de Vienne)



Dernière mise à jour
le 17/02/2022

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Fête

Avit, comme son frère Apollinaire, naquit à Vienne après 450 dans une noble famille. Il succèda sur le siège épiscopal de Vienne vers 494-518 à la mort de son père Hesychius, lui-même évêque de Vienne. Il fut l'âme de la vie catholique dans le royaume des Burgondes, encore en partie ariens.

Le roi Clovis, même avant son baptême, le consulta.

Par son prestige, sa foi et son savoir-faire, il fut l'un des plus grands artisans de la disparition de l'arianisme en Gaule. Excellent diplomate, bon orateur, écrivain fécond, il laissa plusieurs traités de théologie, des homélies et des poèmes fort bien versifiés.

Ses nombreuses homélies et une lettre de 'conduites et recommandations' à Clovis, le lendemain de son baptême, nous renseignent sur cette période troublée.

Son livre en vers sur l'origine du monde, aurait partiellement disparu dans l'incendie de Vienne.

Il fut à l'initiative du concile d'Epaone qui réunit en 517, vingt cinq évêques. Il se félicita de la conversion de Clovis et il convertit à la foi catholique le roi burgonde Sigismond et sa nièce Clotilde, future reine des Francs. Il convertit également son ami le roi de Burgondie, Gondebaud, arien, à la Sainte Trinité. Ce dernier lui demande alors de combattre l'arianisme virulent de Constantinople enseigné par Eutychès et Sabellius.

Il baptise l'héritier royal Saint Sigismond fondateur de l'Abbaye de St Maurice d'Agaune en Valais.

Il mourrut vers 525 à Vienne où son souvenir est toujours vivant.

SourcesNominis