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Saint Genès ou saint Genet



Dernière mise à jour
le 17/02/2022

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Fête 3 juin, fête locale
Mort03/06/662
Fonction évêque de Clermont (24e)
Saints contemporains
NomNaissanceMortFonction
saint Amand589vers l’an 671
saint Bonnet, Bonetvers l’an 62315/01/709évêque de Clermont (29e)
saint Dagobert, Dagobert IIvers l’an 652679roi d’Austrasie
saint Éloi660
saint Énnemond, Chaumond663
saint Genès, Genet03/06/662évêque de Clermont (24e)
saint Lambert de Maastrichtvers l’an 636705
saint Léger679évêque d’Autun
saint Prix, Preils, Priest, Projectus, Projet25/01/670évêque de Clermont (27e)
saint Ragnebert, Rambert13/06/680
saint Remaclevers l’an 664évêque de Stavelot
saint Sigisbert III, Sigebert III656roi d’Austrasie
saint Villebaud, Bourbas, Vulbas660
Hommes contemporains
NomNaissanceMortFonction
Clovis II 635 31/10/657 roi de Neustrie
Erehinoalde vers l’an 660

Saint Genès fut évêque de Clermont de 656 à 662.

Ce prélat, d'une noble et illustre famille, naquit dans la ville d'Auvergne, sous le règne de Clotaire. Son père, sénateur des plus distingués de la province, lui fit donner une brillante éducation, et surtout s'attacha à lui inspirer l'amour de la vertu. Heureux fils d'avoir eu un tel père ! Après la mort de Progole, regardé comme le coadjuteur de saint Césaire, les belles qualités de Genès le tirent choisir pour évêque. Cette dignité inattendue effraya tellement son humilité et sa modestie, qu'il pria le clergé et le peuple de vouloir bien procéder à une nouvelle élection et de nommer un autre plus digne que lui. On ordonna trois jours de jeûnes et de prières, pour demander à Dieu de faire connaître sa volonté. La volonté de Dieu était que Genès fût évêque ; Genès fut donc réélu el sacré, malgré son opposition.

Arrivé à l'épiscopat sans l'avoir brigué, il s'acquitta de sa nouvelle charge avec tant de zèle et de piété, qu'il était regardé comme un homme vraiment apostolique et le meilleur des prélats. Il fil disparaître de son diocèse les hérésies de Jovinien el de Novatien, dont le venin subtil s'était glissé dans son troupeau. Il fit refleurir les mœurs parmi le clergé el les fidèles et porta le peuple, par sa vie exemplaire, à fuir le vice et à pratiquer la vertu. Il fonda le monastère de Manglieu, fit bâtir un hôpital dans la ville d'Auvergne et fit construire, dans un de ses héritages, une église en l'honneur de saint Symphorien, martyr d'Autun. Il mourut plein de mérites, le 3 juin 662, et fut enterré dans l'église de Saint-Symphorien, qui plus tard prit son nom et devint un chapitre. Il s'opéra plusieurs miracles sur son tombeau. Cette église fui détruite par les Normands, en 858 : reconstruite en 940, elle fut détruite de nouveau et n'a plus été relevée. Saint Genès institua dans son diocèse la procession des Rameaux, déjà établie à Rome quelques années auparavant.,

Sources
  • Nominis
  • L'Auvergne chrétienne du premier siècle à 1880