Saint Hippolyte |
Dernière mise à jour le 17/02/2022 Plan du site Menu en haut de page Aide |
Fête |
---|
Hippolyte naquit vers l’an 686, dans la Bourgogne transjurane. Il fut moine à Condat,actuellement Saint-Claude dans le Jura, puis le 15e abbé de l'abbaye avant de devenir évêque de Belley. Il fut un évêque attentif aux pauvres, visitant les ladreries (léproseries), les hôpitaux et les prisons en profitant des libéralités de Pépin le Bref. Vers la fin de sa vie, il se retira à Condat pour retrouver la paix monastique.
Hippolyte est le troisième successeur de saint Claude à la tête de Condat (environ 755 - 772) et comme lui, évêque claustral.
Par un phénomène analogue à celui qui a marqué la légende de saint-Claude, il a été au XIIe siècle, dans l'oubli général, transformé en évêque de Belley, placé là par le fait que le catalogue épiscopal de ce siège comportait déjà un Hippolyte, mais à une date plus haute.
Des titres ont été ajoutés pour structurer le texte
Hippolyte naquit vers l’an 686, dans la Bourgogne transjurane, dont faisaient partie alors les provinces qui composent aujourd’hui le vaste diocèse de Belley. Ses parents furent si attentifs à le former de bonne heure à la vertu, qu’on ne remarqua jamais en lui les défauts presque toujours inséparables de la jeunesse ; mais ce fut surtout à l’école intérieure de la grâce qu’il apprit la science du salut, dans laquelle il fit de rapides progrès ; dès lors il fut facile de voir qu’il préludait à cette sublime sainteté qui lui valut après sa mort les honneurs des autels. Une piété solide, une douce candeur, une sage et prudente circonspection dans ses paroles et ses actions, une connaissance des lettres sacrées et profanes bien supérieure à celle qu’on acquerrait à cette époque, prévenaient en sa faveur tous ceux qui avaient le bonheur de le connaître. Ces heureux commencements d’une vie si parfaite lui attirèrent les applaudissements du monde qui lui décernait une place honorable, mais le jeune Hippolyte avait déjà médité sur les dangers qu’il offre à la vertu ; dès lors il résolût de le quitter pour embrasser l’état religieux.
Il fut reçu dans le monastère de Condat (aujourd’hui Saint-Claude), qui n’était pas éloigné du lieu de sa naissance. Les instructions et les exemples des fervents cénobites qui l’habitaient ne firent qu’exciter de plus en plus les ardeurs de la charité dont le jeune novice était embrasé. Jamais on n’en vit de plus fervent, de plus recueilli, de plus modeste, de plus humble et de plus soumis. Non content d’avoir renoncé au monde par la profession religieuse, il s’efforçait, autant que la règle du couvent le lui permettait, de suivre l’exemple des plus austères anachorètes ; sa cellule ne lui paraissait pas même assez solitaire pour prier en secret, c’est au pied des autels qu’il passait une partie des nuits dans l’oraison et la méditation ; la prière commune néanmoins avait pour lui de grands attraits, et son bonheur était de chanter au chœur les louanges de Dieu. L’obéissance qu’il pratiqua toujours avec cette perfection tant recommandée par les premiers instituteurs de la vie monastique, put seule mettre des bornes à ses excessives macérations. Affaibli par les coups multipliés d’une cruelle discipline, prêt à succomber à la suite de jeûnes continuels et de veilles prolongées, il en modéra la rigueur par ordre de son abbé ; mais jamais il ne traita son corps autrement que comme un ennemi qu’il faut tenir par la pénitence sous la dépendance de l’Esprit.
Beaucoup de moines de cette époque considéraient leur corps comme un ennemi qu'il fallait faire souffrir pour en combattre les mauvais penchants. La sollitude, la prière, les privations et les souffrances permettait de gagner le ciel. Saint Anthelme, saint Barnard comme Hippolyte s'infligeront des souffrances succeptibles de nuire à leur santé.
Ils sont saints. Dieu était tout pour eux. Les sacrifices étaient sans importance pour eux puisqu'ils leur permettaient de gagner le ciel. Ils nous montrent le but ultime de la vie, la communion avec Dieu. L'intensité de leur foi était telle que Dieu a réalisé des miracles par leur intermédiaire.
Leur entourage veillait sur leur santé et tentait de limiter les sévices qu'ils s'infligeaient. Notre mission sur terre est bien résumée par ce qu'a écrit Saint François de Sales neuf siècles plus tard : « Être tout entier à Dieu et vivre pleinement dans le monde les devoirs de son état... ». Ils étaient tout entier à Dieu, leur devoir d'état était d'être moine, évêque. Les privations ne sont pas un but. Imposons nous en si c'est utile pour combattre un mauvais penchant. Admirons leur foi et n'oublions pas Saint François de Sales.
Sa profonde humilité ne le cédait en rien à son obéissance et à ses austérités. Elevé au sacerdoce malgré sa résistance, on ne s’apercevait qu’à l’autel de son changement d’état ; partout ailleurs on l’eût pris pour le dernier des frères, à voir l’empressement avec lequel il choisissait les offices les plus bas du monastère. Il ne cherchait pas moins à s’abaisser par ses paroles que par ses actions. A l’entendre parler de lui, c’était le plus grand de tous les pécheurs ; mais il était seul à le dire, et jamais le mépris qu’il faisait de sa personne ne put réussir à lui dérober les justes louanges que lui prodiguaient les autres religieux.
Tous tendaient comme Hippolyte à la perfection ; chacun cependant s’estimait heureux de le suivre de loin dans la carrière des plus sublimes vertus, et celui qui se croyait le dernier d’entre eux fut mis à la tête du monastère par la réunion de tous les suffrages. Les voix qui l’appelèrent à la place de saint Aufrède, quatorzième abbé de Condat, que la mort venait de ravir à l’amour de ses habitants, étaient trop unanimes pour qu’il pût s’opposer à cette élection ; mais il ne l’accepta qu’en tremblant, et pour faire une espèce de contre-poids aux déférences que les moines avaient pour lui, il redoubla d’humilité et de ferveur ; il les servait avec tant d’affection que souvent il les attendrissait jusqu’aux larmes. S’il fallait faire quelque réprimande, il leur parlait non seulement avec douceur, mais avec respect, et comme le recommande saint Benoît aux abbés, il les gouvernait plus par ses exemples que par ses avis.
Sous la conduite d’un tel chef, le monastère de Condat acquit un nouveau degré de célébrité. La réputation d’Hippolyte s’accrut avec elle, et la renommée l’ayant publiée au loin, on ne doit pas s’étonner si plusieurs Eglises souhaitèrent d’avoir pour pasteur un religieux si digne de l’épiscopat.
Ce fut par un effet visible de la Providence que celle de Belley jeta les yeux sur notre saint, et le choisit pour succéder à Ansemonde. Livré tout entier à la retraite et à l’étude, ne croyant être connu que de Dieu seul, Hippolyte, comme autrefois les Chrysostôme, les Bazile, les Ambroise et les Augustin, tomba dans les angoisses et les alarmes, à la vue de la charge qu’on voulait lui imposer ; mais les difficultés qu’il opposa à son élection ne lui réussirent pas mieux que celles qu’il avait faites lorsqu’on voulut le mettre à la tête de son monastère ; le clergé et le peuple le réclamaient avec tant d’instances, le souverain pontife le pressa si vivement, qu’Hippolyte crut enfin reconnaître la voix de Dieu dans le concours de tant de volontés respectables. On ne peut dire quelle fut l’affliction générale de tous les moines qui ne voulurent laisser sortir leur abbé sans avoir obtenu qu’il continuerait à gouverner le monastère de Condat. A cette époque, la charge d’abbé n’était point incompatible, selon les règles de l’Eglise, avec la dignité d’évêque. Par cet arrangement, les douleurs et les larmes furent un peu tempérées.
Ainsi, toutes les difficultés étant levées, Hippolyte fut sacré vers l’an 755, et fit son entrée à Belley au milieu de l’allégresse publique. La haute opinion qu’on avait conçue de sa sainteté fut bientôt confirmée par sa présence, sa modestie, son humilité, sa douceur et sa piété lui gagnèrent tous les cœurs, et quelque prévenu qu’on fût en sa faveur, l’estime et la vénération augmentèrent rapidement par l’éclat frappant de ses exemples. On vit paraître alors dans tout son jour cette éminente sainteté qu’il avait acquise dans la solitude, et toutes les vertus que saint Paul exige d’un évêque, brillèrent dans la personne de ce prélat. Sa charité pour les pauvres qu’on avait admirée en lui dès son enfance, se répandit avec profusion sur tous les malheureux de son diocèse ; les hôpitaux, les ladreries, les prisons étaient des lieux qu’il se plaisait à visiter, et toujours les pauvres furent bien reçus chez lui, tellement que son palais semblait être leur maison. Il parcourait avec soin son diocèse, et partout il réconciliait les ennemis et soulageait les nécessiteux. Sous un tel évêque, on vit fleurir la piété et la religion, tant la sainteté d’un pasteur a d’empire sur toutes ses ouailles ! Le rétablissement de la discipline ecclésiastique fut un de ses premiers soins et le premier fruit de sa sollicitude pastorale ; il forma un clergé pieux et zélé qui favorisa le développement de la civilisation parmi nos ancêtres, plongés encore alors dans l’ignorance et disputant aux bêtes féroces les forêts dont une partie du Bugey était couverte à cette époque, et qu’ils conquirent à l’agriculture, aidés par la main puissante et féconde de la religion.
Quoiqu’environné d’honneurs, saint Hippolyte conserva ses goûts pour la simplicité. Il vivait dans son palais à Belley comme il avait vécu dans sa cellule à Condat : mêmes jeûnes, mêmes veilles, mêmes pénitences, même dureté pour sa personne, réservant toute son indulgence pour son troupeau. Il assistait au chœur avec ses chanoines, et leur donna constamment l’exemple de l’assiduité. Sa modestie respectueuse dans le lieu saint était une éloquente prédication qui inspirait le respect pour la religion à tout le peuple. Son goût pour la pauvreté lui fournit des ressources pour faire des réparations considérables à sa cathédrale et pour secourir d’autres églises.
Il ne faut pas croire que les occupations de l’épiscopat, qu’une vie si laborieuse et si austère le détournaient des soins qu’il devait à Condat. Semblable au feu qui active ses flammes à proportion des aliments qu’on lui fournit, le zèle de saint Hippolyte sembla prendre une nouvelle ardeur pour donner plus d’extension à son abbaye en faisant de nouvelles fondations. Il savait, cet homme de Dieu, que les maisons religieuses sont un refuge non seulement pour la vertu, mais encore pour les grandes passions qui, après s’être tourmentées dans le bruit du monde, ont besoin de la solitude pour se consoler des vanités de la terre par le souvenir du ciel. Aussi avons-nous plus perdu que nous ne pensons à la disparition des monastères : c’étaient de doux asiles pour les cœurs troublés auxquels, dans nos temps de folie et de malheur, après l’épreuve des vicissitudes et des misères, il ne reste que le suicide. Lorsqu’un infortuné avait autrefois disparu du milieu des siens, on allait le chercher dans les cloîtres ; il faut à présent le chercher parmi les victimes qui d’une main criminelle, souvent fumante encore de leurs débauches, se sont arraché une vie souillée de crimes dont elles auraient apaisé les remords dans une maison religieuse. Saint Hippolyte n’ignorait pas que les monastères avaient plus d’un attrait pour la vertu qui veut se préserver de la corruption du siècle, et pour les passions fatiguées qui cherchent le repos. Aussi en bâtit-il un grand nombre dans diverses provinces de la France.
C’est vers cette époque de sa vie, ou peu avant, qu’il faut fixer les libéralités dont Pépin-le-Bref se plut à combler notre saint. Il l’honorait de sa confiance, le consultait souvent dans les affaires de l’Etat, et parmi les beaux privilèges qu’il lui avait accordés, on voit figurer celui de battre monnaie à Condat.
Charlemagne, fils et successeur de Pépin, marcha sur les traces de son père, et fit don à saint Hippolyte de plusieurs propriétés considérables en Champagne, en Bourgogne, en Bretagne où il établit des abbayes. C’est là l’origine des nombreux prieurés que le monastère de Saint-Claude possédait encore avant 1792 dans ces provinces, ainsi que dans le Bugey, la Bresse et le pays de Gex. Les moines qui les habitaient et ceux qui vinrent plus tard après eux dans nos contrées, y furent les instituteurs de toutes les industries morales ; ils y créèrent l’agriculture et les sciences en défrichant d’une main nos forêts, et de l’autre écrivant nos annales ; leurs monastères étaient de vrais temples patriotiques, et leur détraction devrait être déplorée à l’égal d’un malheur public ; car la philosophie qui prépara leur destruction n’a su mettre, à la place de ces asiles de charité, que des dépôts de mendicité, bientôt abandonnés par les pauvres, parce qu’ils ne trouvèrent, à la place des charitables religieux, que des administrateurs avides qui dévoraient leur subsistance. La plupart de nos antiques monastères, où la vertu enchaînait des saints, où l’âme agitée trouvait le repos, ont été changés en prisons, où les crimes, multipliés par cette funeste philosophie, entassent des scélérats, où encore souvent elle amène des insensés qui ont perdu la raison en suivant ses leçons. Autrefois ces maisons étaient l’asile favori de la paix, et grâces aux progrès prétendus de notre civilisation, plusieurs sont devenues la demeure des dépositaires de la force publique, qu’on solde en nombre plus grand qu’autrefois pour faire respecter l’ordre si souvent troublé par les sectateurs de cette même philosophie. Partout où l’impiété n’a pu profaner ainsi ces respectables édifices, elle en a fait des ruines ; il demeure donc prouvé par ces faits que la religion édifie et féconde, et que le génie, des révolutions détruit et empoisonne tout ce qu’il touche ; mais, par charité terminons là ce parallèle, et revenons à notre saint.
Les richesses que deux grands rois se plurent à accumuler sur l’abbaye de Condat, ne changèrent rien à l’austérité des religieux : saint Hippolyte les fit tourner au profit des pauvres et de la religion, en les employant à multiplier les maisons de son ordre. Il fit de très fortes dépenses encore pour bâtir le grand cloître qui servait de communication entre l’église de Saint-Pierre et celle de son monastère.On ne sait pas précisément au juste combien de temps saint Hippolyte fut évêque de Belley ; quelques historiens prétendent qu’il ne gouverna cette Eglise que depuis 755 jusqu’en 765. Ce qu’il y a de sûr, c’est qu’en cette même année il assista au synode d’Alligni, dans lequel les évêques et les abbés, assemblés en grand nombre, décidèrent des questions importantes relatives au bien de la religion et au salut des âmes ; ils convinrent dans cette assemblée que dès que l’un d’eux viendrait à mourir, les antres prieraient Dieu pour lui, et spécifièrent même les prières que devraient faire les évêques et les abbés. On peut voir dans le Recueil des Conciles du père Hardouin, tome III, page 2,009, et dans celui de Labbe, tome VI, page 1,701, que saint Hippolyte, en souscrivant aux actes de ce synode, signe au rang des évêques sans prendre d’autre qualité que celle d’abbé de Condat ; d’où il faut conclure qu’en 765 il avait déjà abdiqué l’épiscopat pour rentrer dans la solitude. C’est sur ce monument que fondent leurs conjectures ceux qui disent qu’il ne fut à la tête du diocèse de Belley que l’espace de dix ans.
La détermination que prit saint Hippolyte de quitter son siège, répandit la consternation parmi son troupeau. La douleur qu’il ressentait lui-même de cette séparation l’aurait retenu à Belley, si depuis longtemps il n’eût résolu d’aller mourir dans la solitude. La diminution de ses forces, venue encore plus de ses grandes austérités que de la vieillesse, n’avait point affaibli la vigueur de sa tendre piété ; il se sentit consumé peu à peu sans rien relâcher de ses pratiques de dévotion. Les douleurs inséparables d’un âge très avancé, n’altérèrent jamais sa tranquillité, ni sa douceur. Il avait eu toute sa vie une dévotion affectueuse envers la sainte Vierge ; cette dévotion prit un nouvel accroissement ; ses oraisons devinrent aussi plus longues et plus ferventes. Il parlait sans cesse à ses religieux du mépris qu’on doit faire de la vie qui est semée de misères et qui aboutit au tombeau. « Heureux, leur disait-il, ceux qui se regardent comme étrangers sur la terre, et qui d’un œil serein envisagent la mort comme la fin de leur exil ! Dieu seul est notre trésor, se plaisait-il à répéter, un chrétien ne doit pas fixer son cœur vers un autre objet. Ne vous laissez pas éblouir par rien de ce qui brille en cette vie, parce que la mort nous dépouille de tout, excepté des mérites que l’on a acquis devant Dieu loin du monde. » Ces recommandations du saint abbé doivent être regardées comme ses dispositions testamentaires. Ses forces diminuaient chaque jour, et voyant que sa fin approchait, il demanda les derniers sacrements qu’il reçut avec une ferveur nouvelle ; il entra dès lors dans une douce contemplation des miséricordes du Seigneur, dans laquelle il expira le 20 novembre 769, au milieu de ses disciples en pleurs qu’il bénissait de sa main défaillante et paternelle. Il était plus qu’octogénaire, et gouvernait l’abbaye de Condat depuis plus de vingt ans.
Son corps fut enterré avec pompe dans l’église de l’abbaye près de ceux de saint Oyend et de saint Claude, ses glorieux prédécesseurs. Son tombeau devint célèbre par le grand nombre de miracles qui s’y opérèrent. Il fut mis au nombre des saints, et sa fête fut ensuite célébrée tous les ans avec solennité le 20 novembre, jour auquel on en fait l’office encore aujourd’hui dans les diocèses de Besançon et de Saint-Claude. On en faisait aussi l’office dans celui de Belley avant la révolution de 1790. L’ancien Missel et l’ancien Bréviaire de Belley, imprimés sous Mgr. Claude de Stavayé, contenaient l’office de saint Hippolyte. La cathédrale possédait une côte de ce saint évêque de Belley, que Mgr. de Passelaigue avait obtenue des moines de Saint-Claude, et qu’il avait solennellement transportée dans la cathédrale, assisté de tout son clergé, le 31 mai 1645. Des mains sacrilèges la livrèrent aux flammes le 6 décembre 1793. Cette même année, le corps de saint Hippolyte, qui existait dans la cathédrale de Saint-Claude, fut profané par les impies. Depuis cette fatale époque, la fête de saint Hippolyte fut interrompue dans le diocèse de Belley, que le concordat de 1802 réunit à celui de Lyon. Il était réservé au zèle et à la piété de Mgr. Devie, l’un de ses illustres successeurs et le fidèle imitateur de ses vertus, de faire revivre le culte d’un si grand protecteur de son Eglise, et cette œuvre sera comptée parmi tant d’autres qui honorent son épiscopat. L’office de saint Hippolyte est fixé au rit de semi-double mineur, dans le calendrier que ce savant évêque a publié en 1831 dans le tome III de son Rituel.
Sources |
|
---|