Saint Odon de Cluny |
Dernière mise à jour le 17/02/2022 Plan du site Menu en haut de page Aide |
Fête | 18 novembre | ||||||||
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Naissance | vers l’an 880 | ||||||||
Mort | 942 | ||||||||
Fonction | abbé de Cluny (2e) | ||||||||
Saints contemporains |
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Hommes contemporains |
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Il naquit vers 880.
Odon naquuit à Tours vers 880. Il rejoingit en 910, le monastère de Cluny que saint Bernon venait de réformer.
Il en devint le Père abbé en 927. Homme à la main de fer mais aussi d'une grande bonté et toujours joyeux, il organisa l'influence de son abbaye dans l'Eglise.Il fit quatre voyages à Rome. Il mourut après être revenu de Rome, alors qu'il était à Tours pour se « ressourcer » auprès de saint Martin en 942.
Durant l'audience générale le 2 septembre 2009, le Benoît XVI reprit le cycle catéchétique consacré aux grandes figures de l'Eglise médiévale en évoquant saint Odon de Cluny. Au nombre des vertus de saint Odon figuraient, a dit le Pape, « la patience et le détachement des choses du monde, le zèle envers les âmes et l'engagement pour la paix..., le respect des commandements, l'attention aux pauvres, aux jeunes et aux personnes âgées... Face à un désintérêt diffus qu'il combattit énergiquement, il ne cessa de défendre la dévotion au Corps et Sang du Christ. Odon était convaincu de la présence réelle dans les espèces eucharistiques en vertu de la conversion substantielle du pain et du vin en chair et sang du Seigneur. » Pour lui, « seul celui qui est spirituellement uni au Christ peut dignement participer à l'Eucharistie. En cas contraire, se nourrir du Christ ne serait pas un profit mais une condamnation. » Puis Benoît XVI a rappelé que l'abbé clunisien « fut un guide spirituel pour les fidèles de son temps, face à l'immensité des vices du monde, ainsi qu'il disait. Le remède qu'il proposait était un changement de vie radical, une existence basée sur l'humilité, l'austérité, le détachement des biens éphémères pour adhérer aux choses éternelles. » Rappelant ensuite sa grande bonté d'âme et l'austérité de ses mœurs, le Saint-Père dit que saint Odon savait « communiquer la joie qui le comblait... Il réussissait à faire progresser moines comme fidèles dans la voie de la perfection chrétienne. » En conclusion, il a souligné combien « la bonté de l'abbé Odon et sa joie, qui découlait de la foi » est en mesure de « toucher nos cœurs, afin que nous puissions aujourd'hui encore trouver la source de béatitude que la bonté divine nous accorde ».
Sources | Nominis |
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