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Concile de Capoue en 391



Dernière mise à jour
le 17/02/2022

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Saints contemporains
NomNaissanceMortFonction
saint Pierre de Sébaste391
saint Grégoire de Nysse394
saint Amphiloquevers l’an 394
saint Jean Colobos, Jean de Lyopolys, Jean l’obéissant394
saint Philastre397évêque de Brescia
saint Honorat (évêque de Verceil)397évêque de Verceil
saint Martin de Tours316397évêque de Tours (3e)
saint Ambroise de Milan33904/04/397docteur de l’Église
évêque de Milan
saint Eusèbevers l’an 400évêque de Bologne
saint Fortunatvers l’an 400
saint Julien de Lescar400évêque de Lescar
saint Épiphane402évêque de Chypre
saint Sulpice Sévère363410
saint Jérôme347420docteur de l’Église
père de l’Église
archevêque de Milan
saint Augustin13/11/35428/08/430docteur de l’Église
évêque d’Hippone
saint Paulin de Nole353431évêque de Nole
saint Romainvers l’an 39028/02/460fondateur des monastères du Mont Jura

Le concile de Capoue s’est tenu pour terminer le schisme d’Antioche. L’empereur Théodose l’accorda à l’instante prière des Occidentaux. Car, quoique, par la mort de Paulin, Flavien dût passer alors pour le seul légitime évêque d’Antioche, Evagre, que Paulin avait élu en mourant, contre la disposition expresse des canons, avait été reçu pour tel, à cause de l’aversion que ces longues disputes avaient fait naître contre Flavien.

Il ne nous reste aucun acte de ce concile. Saint Ambroise dit qu’il rassemblait un grand nombre d’évêques assemblés. Les canons de l’église d’Afrique le qualifient de concile entier, plenarium. Le même saint Ambroise nous apprend que l’absence de Flavien fit que ce concile ne put terminer l’affaire d’Antioche.

Cependant, pour assurer la paix, il accorda la communion à tous les évêques d’Orient, qui confessaient la foi catholique, et commit à Théophile d’Alexandrie et aux autres évêques d’Égypte, parce qu’ils n’étaient prévenus pour aucun, n’ayant embrassé la communion ni de l’un ni de l’autre, la décision du différend entre Flavien et Evagre. On y fit quelques règlements, car on défendit de baptiser ni d’ordonner deux fois une même personne ni de transférer un évêque d’un siège à un autre. On traita aussi de l’affaire de l’évêque Bonose, pour quelques crimes qu’il avait commis contre les canons et contre les mœurs. Le concile le renvoya devant les évêques de Macédoine, qui en étaient voisins.

SourcesDictionnaire des conciles par L’ABBÉ FILSJEAN, CHANOINE DE LA CATHÉDRALE DE SAINT-CLAUDE (1835).

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